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Où pouvez-vous subir des violences ?

Publié le 02/04/2024 ‐ Mis à jour le 04/09/2024

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Les violences peuvent se produire dans de nombreux lieux : à votre domicile, en ligne, à l’école, au travail, dans votre établissement, dans les transports, dans la rue, etc. Elles peuvent se dérouler dans la vie de tous les jours ou en ligne et notamment sur les réseaux sociaux.

1) Les violences au sein de la famille 

Les violences familiales concernent toutes les violences qui peuvent avoir lieu au sein de votre famille. Elles peuvent être physiques, sexuelles, psychologiques, verbales ou autres.

Il peut s’agir de violences commises par les parents sur leurs enfants, par les enfants (adolescents ou devenus adultes) sur leurs parents, entre frères et sœurs ou entre membres d’une même famille (oncles, tantes, cousins, grands-parents, etc).

Si vous êtes victime de violences sexuelles au sein de votre famille, il s’agit d’inceste.

Des exemples :

  • des baisés forcés ;
  • des attouchements sur vos parties intimes ;
  • des actes de masturbation ;
  • des pénétrations ;
  • de l’exhibitionnisme (nudité devant les enfants) ;
  • la pratique de toilettes vulvaires trop fréquentes, de décalottages à répétition, des prises de températures ou des lavements inutiles et plusieurs fois par jour… Pratiques connues sous le nom « nursing pathologique » (le terme anglais « nursing » signifie «  soins » en français) ;
  • etc.

L’inceste est interdit par la loi et une circonstance aggravante.

Vous pouvez contacter :

  • le 119 pour les victimes ou témoins de violences physiques, psychologiques ou de négligences sur un enfant (accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, gratuit) ;
  • le 39 19 pour les femmes victimes de violences et les témoins de ces violences (accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7,  gratuit) ;
  • les centres ressources INTIMAGIR  : ils écoutent, informent et orientent les personnes en situation de handicap sur les violences sexistes et sexuelles, la vie intime, affective, sexuelle , la parentalité. 

L’inceste est-il uniquement sexuel ?

L’inceste est souvent associé aux actes sexuels mais il peut prendre d’autres formes comme des pratiques de toilette ou de soins inappropriés et intrusifs. L'auteur des violences instaure une relation où les limites du corps n'existent plus pour l'enfant, sa pudeur n'est pas respectée, son intimité physique et psychique est violée. Il s’accompagne généralement d’une emprise, de chantage affectif et de culpabilisation… 

Ces violences incestueuses sexuelles et psychologiques peuvent avoir des conséquences graves sur la santé mentale et physique de l’enfant. Il est donc important de signaler tout comportement suspect à un professionnel de santé ou toute autorité compétente et d’en parler avec une personne de confiance pour ne pas rester seul ou isolé face ces situations que vous soyez victimes ou témoins.

2) Les violences en établissement et dans les services 

Il existe des situations de violences dans les services et les établissements dédiés aux personnes en situation de handicap. Les violences peuvent être commises par des professionnels ou entre résidents.

Des exemples :

  • vous forcer à avoir des actes sexuels ou toucher vos parties intimes sans votre accord (par exemple vos seins, votre sexe, votre bouche) ;
  • refuser de vous écouter, de prendre en compte vos besoins ou décider pour vous, sont des actes de violences ;
  • refuser de vous changer, de vous laver ;
  • vous obliger à avoir une contraception que vous n’avez pas choisie, 
  • etc.

Toutes les formes de violences peuvent exister en établissement.

À savoir : la circulaire du 5 juillet 2021 rappelle les obligations des établissements et des professionnels, ainsi que les droits des personnes handicapées à avoir une vie intime, affective et sexuelle. Pour en savoir plus, consulter la circulaire du 5 juillet 2021.

Écouter la circulaire du 5 juillet 2021 en audio clair

Télécharger la version en facile à lire et à comprendre

Le 39 77 pour signaler des maltraitances envers les personnes handicapées, vulnérables et âgées

Si vous êtes victime de violences ou si la personne que vous accompagnez est victime de violences, vous pouvez informer la direction de l’établissement et demander à être reçu pour en parler et trouver des solutions.

Si rien n’est fait pour faire cesser ces violences, vous pouvez appeler le 39 77 pour demander conseil. Un écoutant professionnel vous répond, vous écoute et vous donne des conseils pour faire cesser les maltraitances dont vous êtes victime.

3) Les violences à l’école et le harcèlement scolaire 

Le harcèlement à l’école est une violence qui se répète et dure dans le temps. Il peut s’agit de violences :

  • verbales (insultes, moqueries) ;
  • non verbales (grimaces, gestes obscènes) ;
  • physiques (coups, blessures) ; 
  • psychologiques (isolement, rumeurs, racket) ;
  • en ligne : sur les réseaux sociaux ; sur les messageries ; sur les plateformes de jeux vidéo ; etc.

Toutes les formes de violences peuvent exister à l’école.

Le 30 18 face au harcèlement et au cyberharcèlement

Le numéro vert 30 18 et une application mobile pour tout renseignement ou signalement est destiné aux élèves, aux parents ou aux professionnels. C’est un numéro gratuit, anonyme, confidentiel et accessible 7 jours sur 7, de 9 h à 23 h.

Le 119 est accessible pour les personnes sourdes ou malentendantes du lundi au vendredi de 8 h 30 à 19 h et le samedi de 9 h à 12 h.

Visionner le film de l’éducation nationale accessible sur le site Éduscol  : Non au Harcèlement 2023-2024  (en LSF).

4) Les violences en ligne ou le cyberharcèlement 

Le cyberharcèlement désigne les formes de harcèlement par téléphone, internet, réseaux sociaux, messageries privées, jeux vidéo en ligne, grooming, live-streaming.

Il s’agit d’un comportement répété dont l’objectif est de susciter de la peur ou de la honte chez la personne qui en est victime.

Des exemples :

  • des mensonges à votre sujet ;
  • la diffusion de photos ou de vidéos de vous nu ou dégradantes ;
  • la diffusion de messages publics ou privés violents, moqueurs, humiliants et répétés dans le temps ;
  • « Grooming » ;
  • « Live streaming » ;
  • etc.

Vous pouvez demander le retrait de publications qui portent atteinte à votre vie privée ou à votre intégrité. Vous pouvez demander ce retrait au responsable du réseau social. Vous avez également la possibilité de bloquer le profil ou le numéro de la personne.

Si vous êtes victime de cyberharcèlement, parlez-en autour de vous pour trouver de l’aide.

30 18 : numéro de lutte contre les violences en ligne 

Vous pouvez appeler le 30 18 (numéro gratuit, accessible 7 jours sur 7, de 9 h à 23 h). Une écoute et de l’aide, vous sont proposées pour faire retirer les contenus agressifs et pour porter plainte, si vous le souhaitez à la police ou à la gendarmerie.

Qu'est-ce que le « grooming « et le « live streaming » d’enfants ?

Le terme anglais « grooming » désigne un adulte qui aborde des mineurs pour les manipuler à des fins sexuelles. L’adulte installe un rapport de confiance avec l’enfant en lui montrant par exemple, de l’intérêt, en lui offrant des cadeaux ou en lui partageant des secrets, pour l’amener progressivement à des actes sexuels. Dans certains cas, l’adulte peut prétendre être mineur pour gagner la confiance de l’enfant plus rapidement. Le grooming peut se produire en ligne (par webcam, chat, e-mail, diffusion d’images, etc.) ou dans la vie quotidienne (rencontres physiques).

Le terme anglais « live streaming » d’enfants désigne des vidéos en ligne ou en direct d’enfants réalisant des actes sexuels avec des adultes ou seuls. Ces vidéos peuvent également être éphémères. Il s’agit de pédo criminalité.

À noter : des adultes peuvent en être victimes également.

5) Les violences dans les espaces publics (transports, rue, etc.) 

Les violences dans l’espace public concernent toutes les formes de violences qui se produisent dans des lieux accessibles au public.

Il peut s’agir de violences :

  • physiques ;
  • sexuelles ; 
  • psychologiques ;
  • verbales.

Des exemples de lieux :

  • les transports en commun ;
  • la rue ;
  • les magasins ;
  • au cinéma ;
  • à la bibliothèque ;
  • etc.

Ces violences peuvent vous causer un sentiment d’insécurité, des difficultés sociales, une peur de vous rendre dans certains lieux, un mal-être voire une dépression.

Qui contacter si vous êtes victime dans les lieux publics ?

Si vous êtes victimes de violences dans l’espace public, vous pouvez contacter la police ou la gendarmerie en appelant le numéro 17 ou le numéro 114 si vous êtes sourd, malentendant, sourdaveugle ou aphasique.

Victime ou témoin de violences : qui contacter ? 

6) Les violences au travail 

Le harcèlement moral ou sexuel, les discriminations, les conflits entre collègues, la mise à l’écart sont des formes de violence au travail.

Il peut s’agir de :

  • vous discréditer auprès de vos collègues ou vos supérieurs ;
  • vous accuser pour des problèmes dont vous n’êtes pas responsable ;
  • vous humilier ;
  • vous dénigrer, etc.

Ces situations peuvent engendrer une dégradation de vos conditions de travail, un mal-être, voire de la dépression, un épuisement professionnel qui peut prendre la forme d’un « burn-out » (surcharge de travail) ou d’un « bore out » (isolement et sous charge de travail).

Si vous êtes victime de violences au travail, il est recommandé d’informer votre employeur qui doit prendre les mesures nécessaires pour les faire cesser.

Si vous êtes en conflit avec votre employeur, vous pouvez :

  • demander le soutien d’un responsable du personnel ;
  • consulter le médecin du travail ;
  • vous rapprocher du référent handicap au sein de votre entreprise ; 
  • vous rapprocher des représentants du personnel ;
  • saisir le conseil des prud’hommes ;
  • saisir le défenseur des droits

Quelles peuvent être les conséquences de la violence ?

Les violences sont susceptibles d’engendrer chez la personne qui en est victime :

  • une perte d’estime de soi ;
  • un repli sur soi (isolement) ;
  • des troubles de la concentration ou de la mémoire ; des troubles de l’alimentation, du sommeil ;
  • de l’anxiété et/ou des crises d’angoisse ;
  • une grande tristesse, voire de la dépression ;
  • de la colère ;
  • de l’agressivité ou de la violence envers soi (auto mutilation) ou envers les autres ;
  • une surconsommation d’alcool, de médicaments ou de drogues, etc.

7) Les violences dans le sport ou sur les lieux de loisirs

Toutes les disciplines sportives et les lieux de loisirs peuvent être concernés.

Selon les situations, vous pouvez être vulnérable et être victime de violences ou faire l’objet de discrimination du fait de votre handicap aboutissant à des actes de violences. Les violences peuvent survenir dans des situations et lieux très variés de manière isolée ou lors de moments collectifs.

Des exemples  :

  • dans les vestiaires ;
  • à l’internat ;
  • lors des entraînements, des compétitions, des déplacements ou des événements festif, etc.

Il peut s’agir de :

  • menaces ;
  • cris ;
  • crachats ;
  • harcèlement ;
  • intimidation ;
  • dénigrements ;
  • humiliation ;
  • agressions verbales ;
  • agressions physiques ;
  • agressions sexuelles ;
  • agressions sexistes ;
  • etc.

Contacter signal-sports@sports.gouv.fr 

La cellule traite les signalements dans le sport : 

  • de violences sexuelles ;
  •  de violences physiques et/ou psychologiques ;
  • de propos sexistes ; 
  • d'emprise ;
  • de maltraitances ;
  • et aussi les situations de complicité ou de non-dénonciation.

Il est important également de le signaler auprès du commissariat de police ou à la gendarmerie la plus proche.

Ne restez pas isolé et parlez-en à une personne de confiance qui pourra vous accompagner.

Vous êtes encadrant ou accompagnant sportif ?

En aucun cas, vous ne devez banaliser ou sous-estimer les signaux qui peuvent vous alerter.

Certaines victimes ne sont pas en capacité de verbaliser les violences subies. Il est très important de rester attentif aux changements comme des comportements de repli ou excessifs. Certains signaux sont plus spécifiques à la pratique du sport ou  des loisirs : 

  • évitement vis-à-vis d’autres jeunes, du personnel de la structure ;
  • isolement au sein du groupe ;
  • baisse des performances ; 
  • retards répétés ;
  • absentéisme ;
  • surinvestissement ;
  •  sur-habillement du sportif ;
  • etc. 

Où signaler les actes de violences ?

Immédiatement auprès du commissariat de police ou de la brigade de gendarmerie la plus proche.

Si cela concerne une autre personne ou un professionnel dont l’exercice ou le maintien de son activité présenterait des risques pour le public, vous pouvez contacter : 

  • signal-sports@sports.gouv.fr ;
  • le préfet de votre département au sein de la direction des sports qui peut prendre une mesure de police administrative visant à interdire d’exercer une personne  ;
  • ou l’autorité judiciaire (procureur de la République).

Qui contacter ?

En parallèle, vous pouvez contacter :

Comment vous informer ?

  • Consulter le Vade-Mecum réalisé par le ministère chargé des Sports à l’usage des services déconcentrés, des fédérations sportives et des établissements publics de formation dans le domaine du sport.
  • Consulter la boîte à outils « Protéger les pratiquants » mis en place par le ministère chargé des Sports. 

L’essentiel à retenir

  • Les violences peuvent se produire à votre domicile, en ligne, à l’école, au travail, dans votre établissement, dans les transports, dans la rue, sur un lieu de loisir...
  • Les violences peuvent avoir lieu dans la vie de tous les jours ou en ligne et notamment sur les réseaux sociaux.

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