1) Les catégories d’athlètes éligibles aux Jeux paralympiques

Les athlètes, qui participent aux Jeux Paralympiques, appartiennent aux trois grandes catégories suivantes :

• athlètes handicapés physiques :
  • athlètes amputés,
  • athlètes avec lésion de la moelle épinière,
  • athlètes avec paralysie cérébrale : infirmes moteurs cérébraux,
  • autres catégories : athlètes atteints d’affections provoquant des problèmes locomoteurs et non couverts par les
  • catégories mentionnées ci-dessus. Exemples : polio, sclérose, dystrophie musculaire ;
• athlètes malvoyants et non-voyants ;
• athlètes présentant un handicap mental ou psychique : altération significative du fonctionnement intellectuel, indiquée par un QI inférieur à 75 reconnu avant les 18 ans du sportif.

Seuls les athlètes sourds ou malentendants ne participent pas aux Jeux paralympiques. Ils participent néanmoins aux Deaflympics organisés par le Comité international des sports pour sourds.

2) Les 10 catégories de handicaps éligibles aux Jeux paralympiques

Perte de force musculaire

Cette catégorie concerne les personnes dans l’incapacité de contracter leurs muscles volontairement ou qui rencontrent de très grandes difficultés pour le faire. 
Exemples : blessure médullaire complète ou incomplète, spina-bifida, séquelle de poliomyélite, etc.

Perte de mobilité articulaire passive

Cette catégorie concerne les personnes ayant de grosses difficultés pour faire bouger une ou plusieurs articulations. 
Exemples : arthrogrypose, arthrodèse, etc.

Atteinte d’un membre

Cette catégorie concerne les personnes à qui il manque totalement ou partiellement un os ou une articulation, depuis la naissance ou suite à un traumatisme ou une maladie.

Différence de longueur de jambe

Cette catégorie concerne les personnes ayant des jambes de longueurs différentes, à la suite d’un problème de croissance ou d’un traumatisme. Dans la plupart des sports paralympiques, les deux jambes doivent avoir au minimum 7 cm d'écart.

Petite taille

Cette catégorie concerne les personnes dont les longueurs des os des jambes et/ou du tronc sont réduites. 
Exemples : Achondroplasie, disfonctionnement hormonal, etc.
Certains sports paralympiques imposent une taille maximum. En athlétisme, par exemple, la taille maximum est de 1 m 45 chez les hommes et de 1 m 37 chez les femmes.

Hypertonie

Cette catégorie concerne les personnes qui, à la suite d’une atteinte du système nerveux central, présentent un accroissement de la tension musculaire et dont les muscles, trop tendus et contractés, ont des difficultés à s'étirer.
Exemples : infirmité motrice cérébrale, traumatisme crânien, sclérose en plaques, etc.

Ataxie

Cette catégorie concerne les personnes qui, à la suite d’une atteinte du système nerveux central, ont des problèmes pour coordonner leurs mouvements et garder l’équilibre.
Exemples : infirmité motrice cérébrale, traumatisme crânien, SEP, etc.

Athétose

L’athétose se caractérise par des mouvements lents, continus et involontaires. Cette catégorie concerne les personnes dans l’incapacité de contrôler leurs mouvements.
Exemples : infirmité motrice cérébrale, traumatisme crânien, etc.

Déficience visuelle

Cette catégorie concerne les personnes dont la vision est réduite ou nulle, suite à une détérioration de l’appareil oculaire, du nerf optique ou du cortex visuel.
Exemples : rétinite pigmentaire, rétinopathie diabétique, etc.
Le handicap visuel minimum accepté est de 1/10^e du meilleur œil après correction ou un champ visuel réduit à 20° maximum.

Handicap intellectuel

Cette catégorie concerne les personnes atteintes d’une déficience intellectuelle et d’une limitation des capacités d’adaptation, qui affectent leurs aptitudes sociales, conceptuelles et pratiques nécessaires dans la vie quotidienne.
Pour participer aux Jeux paralympiques, elles doivent attestées de ce handicap avant l’âge de 18 ans et leur quotient intellectuel ne doit pas dépasser 70.

3) Les origines de handicaps non considérés par le Comité international paralympique

• Douleurs
• Handicap auditif
• Perte de tonus musculaire
• Hyper laxité articulaire
• Instabilité articulaire (luxation récurrente…)
• Limitation de l’endurance musculaire
• Atteinte des fonctions cardiovasculaires
• Atteinte des fonctions métaboliques
• Trouble obsessionnels compulsifs (toc)
• Trouble involontaires compulsifs (tic)
• Persévération tonique
• etc.

Toutes les personnes ayant un handicap en lien avec ces différentes origines ne peuvent donc pas participer aux Jeux paralympiques.