Stéphane Suzzoni, je suis le directeur de Mon Stade et le co-fondateur de cette structure.

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Une maison sport-santé, c'est une structure qui a pour vocation d'accueillir, d'informer, de prendre en charge des personnes qui souhaitent pratiquer une activité physique à des fins de santé ou de bien-être, quel que soit leur âge. Les maisons sport-santé s'inscrivent aujourd'hui dans des parcours de soins et de prescriptions de l'activité physique adaptée. Nous avons tout fait pour que notre parcours soit accessible à ces personnes-là, que le handicap soit physique, mental ou sensoriel, en fonction des limitations de la personne, en fonction de ses pathologies. Il y a différents parcours qui peuvent se mettre en place.

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Notre équipe est composée d'enseignants d'activité physique adaptée et de préparateurs physique. Le parcours classique d'un adhérent, d’un patient, d'une personne qui veut venir dans une Maison Sport Santé, ça va passer d'abord par une prescription, avec des indications et des contre-indications. On a bien sûr un entretien motivationnel qui va nous aider à passer les étapes sur les changements d'habitude, quels sont ses objectifs, où il en est en termes de pratique, où il veut aller, et ensuite on entraîne et on programme pour que ce soit le plus adapté à lui. Donc avec Marie-Laure, qui est atteinte d'une sclérose en plaque, on a une approche globale en fonction de ce que son médecin nous a conseillé de faire. Des recommandations aussi, on sait qu'il faut travailler tel ou tel paramètre de sa condition physique et en fonction aussi de ce qu'elle veut, elle, on va prendre tout ça en compte pour construire son programme le plus adapté possible.

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Faire du sport, bouger, ça permet de réactiver, on va dire, les muscles qui étaient un peu « paresseux », et ça permet de retrouver une mobilité plus performante. Et en fait, je me suis rendue compte que faire du sport me fait du bien, notamment par rapport à ma pathologie et mon handicap. Je retrouve mon corps, l'utilisation de mon corps.

Sur l'évolution de Marie-Laure, après on va avoir des évaluations purement objectives, donc on peut voir si elle améliore sa condition physique, et après, il va y avoir tout ce qui est subjectif, ce qu'elle nous dit. On est vraiment dans un échange, un dialogue, on mesure et on prend son ressenti à elle. Nous, on améliore la condition physique. On sait que la condition physique, grâce à l'activité physique et une thérapie non médicamenteuse, on va avoir un impact bénéfique sur toute la pathologie chronique.

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Les maisons sport-santé peuvent aussi prendre en charge des personnes qui s'inscrivent dans une démarche de prévention primaire, c'est-à-dire qu'elles veulent éviter la survenue de pathologie, dont on sait qu'elles sont causées par des modes de vie trop sédentaires ou une alimentation trop déséquilibrée, par exemple.