Même si la situation à tendance à s'améliorer, les clichés sur le handicap ont parfois la vie dure. Une illustration à travers ces 10 idées reçues concernant le sport et le handicap.
Faux !
La pratique d’une activité physique ou sportive n’est pas uniquement réservée aux personnes non handicapées. Quel que soit votre handicap, une activité physique et sportive est toujours possible et conseillée dès lors qu’elle est adaptée à vos capacités.
Le simulateur « Trouve ton parasport » vous permet de trouver une discipline correspondant à vos attentes. En savoir plus sur le simulateur « Trouve ton parasport ».
Faux !
Une personne en situation de handicap peut pratiquer un sport en toute autonomie.
Certains types de handicap ou certaines pratiques sportives peuvent nécessiter un accompagnement. Par exemple, pour pratiquer leur sport en toute sécurité, les personnes déficientes visuelles peuvent être guidées dans leur pratique de la course à pied, du cyclisme, du ski notamment.
Faux !
Sauf contre-indication médicale, les personnes en situation de handicap peuvent pratiquer tous les sports, mêmes les sports à sensation ou extrêmes (ex. : escalade, plongée sous-marine, parachutisme, etc.).
Dès lors que la personne dispose d’une adaptation de sa pratique ou de son matériel pour lui permettre de compenser son handicap, la plupart des sports sont possibles.
En savoir plus sur les pratiques sportives possibles avec un handicap.
Faux !
Les clubs affiliés aux deux fédérations historiques (la Fédération française du sport adapté et la Fédération française handisport) ne sont pas les seuls à pouvoir vous accueillir. Il existe de nombreux clubs para-accueillant, affiliés à d’autres fédérations comme la Fédération française de tennis, la Fédération française de la montagne et de l'escalade, etc.
D’autres acteurs, comme les collectivités territoriales, les salles privées ou encore les établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS), peuvent également proposer des activités physiques et sportives aux personnes en situation de handicap.
Pour rechercher un club accessible, vous pouvez utiliser le HandiGuide des sports.
En savoir plus sur le HandiGuide des sports et les différents lieux de pratiques sportives.
Faux !
Les parasports se pratiquent aussi bien en loisir qu’en compétition.
Et de la même manière que tous les sports ne sont pas présents aux Jeux olympiques, tous les parasports ne sont pas présents aux Jeux paralympiques.
Découvrir les sports paralympiques
Faux !
Les personnes en situation ou non de handicap peuvent pratiquer ensemble dans le cadre d’activités mixtes.
Les personnes en situation de handicap peuvent aussi choisir de pratiquer entre pairs c’est-à-dire avec d’autres personnes en situation de handicap.
Faux !
Il existe différentes pratiques sportives dites mixtes qui associent des personnes en situation de handicap et des personnes valides.
C’est le cas, par exemple, du « basket fauteuil » en loisir ou en compétitions nationales. Il existe également le baskin, basket inclusif qui permet la pratique de tous, quel que soit son handicap.
Faux !
L’équité est recherchée dans les compétitions au travers de classifications. Chaque personne en situation de handicap va être évaluée par des experts techniques et médicaux pour :
- valider l’éligibilité d’une personne au sein d’une catégorie (handicap minimum) ;
- évaluer ses compétences et son niveau de capacité à pratiquer un sport.
Pour les personnes en situation de handicap moteur, les classifications varient selon la discipline car un même handicap ne va pas avoir le même impact fonctionnel d’une discipline à l’autre (exemple : une amputation de la main n’a pas le même impact en para escalade qu’en para cyclisme).
Non
Les sportifs sourds et malentendants participent à des jeux séparés des Jeux paralympiques, appelés Deaflympics. Les premiers ont eu lieu à Paris en 1924 (appelé alors « jeux silencieux) bien avant les premiers Jeux paralympiques de 1960. Ils se déroulent tous les 4 ans.
Par ailleurs, les sportifs déficients intellectuels participent aux Jeux paralympiques mais avec une classe unique de handicap, T20 et seulement dans 3 sports : athlétisme, natation et tennis de table. Les virtus Global Games proposent 12 disciplines et sont ouverts aux sportifs déficients intellectuels, aux porteurs de Trisomie 21 et aux autistes sans déficience intellectuelle (3 classes de handicap).
Faux !
Cette obligation dépend de la façon dont vous pratiquez ce sport : au sein d'un club affilié à une fédération sportive ou non (structure associative ou commerciale), seul ou en milieu scolaire, en loisirs ou en compétition.
Pour en savoir plus, consultez l'article sur le certificat médical sur le site ameli.
Vous pouvez également utiliser le simulateur du site service-public.fr. Ce simulateur vous permet de savoir s'il est obligatoire de fournir un certificat médical en fonction de votre situation (discipline sportive, mineur ou majeur, âge, cadre de pratique, etc.).
Il est toujours intéressant en revanche d’avoir un avis médical pour savoir si certaines pratiques sont contre-indiquées par rapport à son handicap.